Christian Turkier, “J’essaie d’arroser les bonnes graines…s’il y a beaucoup d’ombre, c’est qu’il y a aussi du soleil”

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Christian Turkier est le directeur de l’Ecole de Sophrologie Caycédienne de Suisse à Lausanne depuis 2013. Son approche lie la sophrologie au coaching, y amenant ainsi une dimension à la fois corporelle, mentale et émotionnelle. Son intérêt pour le contact humain l’amène à enseigner la sophrologie, en français ou en anglais, à un nombre grandissant d’élèves. Il a déjà formé plusieurs volées de sophrologues. Clair, pragmatique et structuré dans l’enseignement,  il accompagne avec empathie les élèves durant leur formation. Dans cet interview, il nous fait part de ce qui fait sens pour lui en tant qu’être universel.

Christian, qui es-tu  ?

Je suis un être universel, sensible qui se remet en question en permanence et est à la recherche de sens

Qu’est ce qui te rend heureux ?

C’est de voir mon entourage heureux et épanoui, de retrouver une paix intérieure et de contribuer à une propagation de cette paix à tous les êtres.

Y-a-t-il une citation que tu apprécies particulièrement ? Si oui, laquelle et pourquoi ? 

“Sois le changement que tu veux voir dans ce monde” de Gandhi, parce qu’elle responsabilise et pousse dans la direction du changement voulu, un clin d’oeil à l’énergie des champs morphiques.

Qu’est ce qui t’a amené à la sophrologie ?

Le désir profond de changer de direction. Dans le management, il faut prendre des décisions, si possible les bonnes, se faire entourer par une équipe compétente, maximiser les profits, être avant-gardiste etc. bref des valeurs auxquelles j’ai cru et qui sont devenues obsolètes. Mes développements personnels et professionnels ont contribué à faire ce pas qui est devenu une nécessité, une congruence entre mes propres valeurs et celles de ma profession.

Peux-tu me dire ce qui te passionne dans la pratique, l’accompagnement et l’enseignement de la sophrologie ? 

La pratique de la sophrologie m’a toujours fasciné, ma perception sur le monde et moi-même a changé, un sentiment de liberté, de lâcher-prise et d’acceptation contribue, grâce à l’attitude phénoménologique, à ce que je me sente en harmonie où que je sois. L’enseignement de la sophrologie m’a toujours été précieux, je ne me contente pas de transmettre cette merveilleuse méthode, mais je m’engage à contribuer à ce que les étudiant(e)s que j’accompagne enrichissent leur intention, si leur point d’entrée était du domaine professionnel,  leur point de sortie sera au niveau existentiel ….

Quel regard portes-tu sur le monde d’aujourd’hui ? 

J’essaye d’arroser les  bonnes graines…. s’il y a beaucoup d’ombre, c’est qu’il y a aussi du soleil. Je suis conscient qu’il n’est pas évident de surfer avec sérénité sur les guerres, le réchauffement climatique, la pollution, la crise économique etc… nous avons besoin de continuer à nous engager avec nos valeurs, à être libres, responsables et dignes quelle que soit notre zone de préoccupation.

Au regard de ton expérience de vie, si tu avais un message à transmettre à la jeunesse d’aujourd’hui, quel serait-il ? 

Trouvez l’équilibre et l’harmonie dans votre vie entre le monde de l’être et du faire, entre votre famille, vos amis et votre profession, vivez vos valeurs, il y a toujours une solution, même quand elle ne se présente pas à vous dans l’immédiat, n’abandonnez pas trop vite, la persévérance est une qualité utile quelque soit son champ d’application

Lien vers le site Internet de l’Ecole de Sophrologie Caycédienne de Suisse : http://www.sophroformation.ch/

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