Nous sommes dans le Morbihan, en Bretagne. Au cours d’un après-midi du mois d’avril, je pars à la découverte des trésors de notre Mère la Terre, accompagnée d’une herboriste du terroir. Dame Nature nous révèle ses trésors. Cette nature peut simplement s’apprécier pour ce qu’elle est ou pour le curieux promeneur, elle livre ses secrets de beauté et de bonté et de gourmandise…

Saviez-vous que nous pouvions faire de la limonade avec la fleur de Sureau ?

Sureau

Prenez 5 à 6 ombrelles de fleur de sureau, une dizaine de raisins secs, 5 à 6 morceaux de sucre, faîtes tremper le tout dans un litre d’eau. Mettez la préparation dans un bocal pendant 5 jours au soleil derrière une fenêtre. Lorsque les raisins remontent, transférez la préparation dans une bouteille de champagne bien capsulée.  Au bout de deux ans de conservation, la limonade devient délicieuse… plus l’attente est longue, plus la limonade est meilleure.

Continuons notre balade à la rencontre de l’angélique, des pissenlits, de l’ail des Ours, des orties, du lierre terrestre

Avec les tiges les plus vertes de l’Angélique, il est délicieux de faire de la confiture. Avec un fagot de tiges,  nous obtenons un pot de confiture. Quant aux pissenlits, les feuilles se mangent en salade, avec les fleurs, nous pouvons faire des confitures et des sirops. Les boutons germant de pissenlits passés à la poêle, sont un régal.

L’Ail des Ours est une tige verte ayant un goût d’ail, excellent pour aromatiser les

Ail des ours

plats et les salades.

Avec ses feuilles qui piquent, l’ortie n’en est pas moins très consommable en soupe. Avec les premières feuilles cuites à la poêle, nous pouvons même faire du pesto.

Le lierre terrestre se consomme en salade.

En contrebas de la voie verte, nous découvrons un petit escalier qui nous conduit vers d’autres plantes 

La benoite  : lorsqu’on infuse ses racines dans du lait, le mélange a un goût de cannelle et de vanille.

Les marguerites dont les fleurs se mangent, les feuilles jeunes de marguerite cuites légèrement sont goûteuses, les fleurs de violettes se mangent également et sont délicieuses en confiture.

Saule

En remontant, de ce sentier, nous découvrons un saule. Lorsque nous enlevons l’écorce d’une branche de saule, nous obtenons un bâton de saule dont la sève est très rafraichissante. Elle servait de breuvage d’appoint pour les enfants qui dans le passé gardaient les vaches. Ceux-ci s’amusaient également à sculpter l’écorce de saule en y faisant des dessins.

Nous découvrons également les nombrils de Vénus dont les feuilles se mangent.

Le nombril de Vénus a également des propriétés médicinales ; en effet, cuites à la poêle dans du saindoux, les feuilles posées sur des furoncles toute une nuit permettent de faire murir le furoncle, et appliqué sur des coupures, le nombril de Vénus active la cicatrisation des plaies.

Cette promenade aux goûts culinaires novateurs dans la campagne bretonne, nous donne un véritable aperçu de l’abondance naturelle de notre belle Planète.

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